Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Voir Miss Estudiantine Bénin 2020 autrement : Attirer les jeunes filles étudiantes à l’entrepreneuriat, un impératif!

Le promoteur de Miss Estudiantine Bénin, Émeric Joël Allagbé, a organisé une séance de sensibilisation pour inciter les 20 finalistes de cette treizième édition à devenir des chefs d’entreprises de demain. C’est la salle de conférence de la direction générale de PADME-BENIN qui a servi de cadre vendredi dernier à cette séance de sensibilisation et d’ouverture de compte épargne pour toutes les candidates. Il s’agit pour la structure organisatrice de Miss Estudiantine Bénin de sensibiliser ces jeunes étudiantes à l’entrepreneuriat féminin, car elles doivent être un modèle pour le monde estudiantin. L’occasion pour les organisateurs de rappeler que le verbe entreprendre doit se conjuguer au féminin.

Souvent dénoncées, les difficultés des femmes à entreprendre demeurent pourtant une réalité. Autocensure, difficultés financières ou personnelles, stéréotypes tenaces: les causes sont multiples. Raison pour laquelle Émeric Joël ALLAGBE s’est rapproché des dirigeants de l’institution PADME-BENIN pour aider les finalistes de cette treizième édition à donner le bon exemple en incitant leurs camarades étudiantes à se lancer dans l’entrepreneuriat, car le gouvernement béninois ne peut pas trouver de travail à tous les étudiants en fin de formation.

Bientôt 20 femmes entrepreneures transmettront leurs passions et leurs expériences à tous les étudiants du Bénin. Cette initiative entend lutter contre les préjugés. “Les filles n’ont pas toujours conscience de leur potentiel et de l’opportunité que représente l’entrepreneuriat”, a lancé le Chef service marketing de PADME-BENIN, Monsieur Célestin Koudokpodé lors de la séance avec les candidates de Miss Estudiantine Bénin. Il faut donc les inciter et les aider à se lancer.”

Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne du plan pour l’entrepreneuriat féminin lancé conjointement par l’agence Emeric Production et PADME-BENIN. “Nous souhaitons nous battre contre les raisons visibles et invisibles qui empêchent les jeunes filles et femmes de créer leur entreprise, a déclaré le promoteur de *Miss Estudiantine Bénin*. Entre les enjeux de vie personnelle comme la garde des enfants, la frilosité des banques et certains clichés sexistes qui présentent l’entrepreneuriat comme une aventure d’hommes, il faut se battre.”

Le statut d’étudiante-entrepreneure

Pour Emeric Joël ALLAGBE, le poids des clichés constitue un enjeu majeur. “Il faut se battre le plus tôt possible, a confié le chef service marketing de PADME-BENIN. Dans les livres pour enfants, les femmes ayant du pouvoir sont soit des sorcières, soit des fées! Il faut changer cette représentation simpliste.”

Autre cliché contre lequel les ministres et associations d’entrepreneurs entendent se battre : l’absence de dialogues entre monde universitaire et entrepreneuriat. Un rapprochement qui devrait pourtant s’étoffer, à insister le promoteur de Miss Estudiantine Bénin.

Trouver un réseau et de l’argent

Rassemblées dans les locaux de PADME-BENIN, étudiantes et entrepreneures ont pu échanger et dialoguer. “Je veux faire les choses par moi même, mettre en pratique mes propres idées et devenir mon propre chef, assure l’étudiante. Je sais déjà que même si je décroche un emploi dans une entreprise, je mènerai mon propre projet en parallèle.” Convaincue que l’énergie déployée pour boucler une thèse rejoint celle de l’entrepreneur, la jeune femme ne s’inquiète pas. Mais elle s’interroge. “Je ne sais pas franchement à qui m’adresser, à qui demander de l’argent ou comment me créer un réseau.”

“Je leur explique qu’elles doivent rejoindre des groupes ou des fédérations et se constituer un réseau physique.” La quête de fonds constitue également une vraie problématique pour les futurs entrepreneurs. ” Difficile de se lancer quand on a aucune expérience professionnelle à valoriser l’argent nécessaires aux débuts d’une entreprise, poursuit le chef service marketing de PADME-BENIN. Mais je leur ai dit qu’elles devaient garder confiance et se lancer sans hésiter car ça vaut la peine.” A vos marques, prêtes, partez !

Cell/Com EMERIC PRODUCTION

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