C’est à travers le thème : «Les jeunes et la défense des droits humains au Bénin» que la deuxième causerie de la rencontre hebdomadaire du press club Café Médias Plus a reçu les jeunes de Amnesty International Bénin pour échanger avec les professionnels des médias. C’était ce vendredi 27 août 2021 à la maison des médias de Cotonou.
«Personnellement quand on dit jeune, je vois d’abord l’énergie. Le jeune ce n’est pas forcément une question d’âge. Tu peux avoir plus 50 ans et avoir l’énergie pour s’engager pour la communauté» a expliqué Ghislain Job, Organisateur du Comité jeunes de de Amnesty International Bénin. Néanmoins, il fait comprendre que pour Amnesty International, « le jeune c’est celui qui a moins de 25 ans. Sinon la jeunesse s’arrête à 24 ans». En ce qui est de la question des droits humains, c’est Romaric Assogba qui dira «la question des droits humains dans leur globalité, relève des droits inhérents à la personne humaine». Il insiste sur le fait que «du simple fait que nous sommes des hommes, nous des êtres vivants. C’est l’ensemble des droits que nous avons. On peut citer par exemple le droit à l’éducation, le droit à la vie, le droit à la santé, et les autres droits ». Ainsi depuis la mise sur pied de cette institution de jeunes, ces derniers jouent convenablement leur rôle. Selon Pedro Accrombessi, il est question «de prendre en compte les besoins des jeunes en matière de défense et de promotion des droits de l’homme». En effet, «il y a le comité jeune qui a été installé par Amnesty International pour pouvoir travailler sur la question. C’est un comité exclusivement dirigé par des jeunes qui mènent des activités de la stratégie jeune de Amnesty International». Ainsi, il souligne que «nous avons mené des activités comme le camp jeunes 2021, déroulé à Savalou du 19 au 21 août dernier. Nous avons mobilisé une cinquantaine de jeunes autour de la thématique, les jeunes militent autrement en faveur des droits de l’homme. Nous avons briefé les jeunes sur la stratégie mondiale, l’introduction aux droits humains sans oublier les défis et engagement des jeunes pour la protection». «Chaque fois que nous avons des opportunités d’échanger avec les jeunes, nous mettrons en place, une plateforme pour continuer les échanges» a confié le sieur Pedro. En ce qui concerne l’adhésion des jeunes, il précise que « soit vous allez directement au siège à Cotonou, soit vous faites votre adhésion en ligne. Il y a des fiches à renseigner. Après l’etudes, vous serez affectés à un groupe. Une fois après adhésion, il y a une cotisation de 2000 fr par an et cela permet de soutenir les activités». A l’en croire, «Les groupes ont l’obligation de mener les activités comme plaidoyers, sensibilisations sont des relais sur le terrain». Regrettant le comportement des jeunes surtout face à leur droit, Pedro Accrombessi dira «les jeunes ignorent qu’ils ont des droits. Il y a certains qui estiment que seuls les juristes défendent les droits de l’homme. Tout le monde peut le faire et j’aimerais que les jeunes qui ont à coeur la défense des droits de l’homme se joigne à nous pour une lutte commune». Il faut préciser que les différentes activités des jeunes de Amnesty International sont inscrits chaque année dans leur rapport annuel. Ledit rapport selon Ghislain Job fait que leurs activités sont inscrits dans un document. «Nous avons un rapport annuel qui fait l’état des lieux des droits humains au Bénin. On fait le point des activités les actions menées, les cas de violation, les plaidoiries engagées, la vie de nos antités au niveau local».
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