Café Médias Plus N0356/Drépanocytose: : Le Président de l’Association DORYS, échange sur les avancées de la recherche médicale

Constant Vodouhé, docteur en pharmacologie et biologie cellulaire et Président de l’Association Dorys à Strasbourg, de passage à Cotonou, a été l’invité le 15 juillet 2022, de la causerie N0 356 du Café Médias Plus. Il a échangé sur la drépanocytose et fait connaitre les avancées actuelles dans le traitement de la maladie.

«Beaucoup d’industries pharmacologiques s’intéressent à la drépanocytose. Les médicaments qu’elles fabriquent sont trop chers pour nous. Et les chercheurs africains sont égaux aux autres », précisait Constant Vodouhé, docteur en pharmacologie et biologie cellulaire, Président de l’Association DORYS, de passage à Cotonou, le 15 juillet 2022, au cours de la causerie N0 356 du Café Médias Plus. C’est en effet sur le thème : « la drépanocytose, un mal méconnu mais répandu : quelles avancées dans le traitement aujourd’hui ? », qu’il s’est appesanti. « Il faut une loi qui cadre la recherche au Bénin », a-t-il précisé.
En matière de prévention de la drépanocytose, le docteur en pharmacologie et biologie cellulaire prône le dépistage systématique de la drépanocytose à la naissance. Ceci permet selon lui de savoir s’il s’agit de la drépanocytose, lorsque l’enfant a les premières crises. « Plus vite, on le saura et plus vite aussi, on agira, car la célérité de la maladie en dépendra», argumente-t-il.
L’Association DORYS, créée en 2004, lutte contre la drépanocytose. « En la créant, j’ai pensé à des milliers d’enfants souffrant de la drépanocytose et qui n’ont aucun moyen », témoigne-t-il. En 2005, l’association a organisé le 1er congrès international sur la drépanocytose à Strasbourg. Et le 17ème aura lieu, du 13 au 15 octobre 2022, en France. ORYS qui est en contact avec beaucoup d’associations africaines, a mis sur pied une alliance africaine, composée de 24 associations. « Il faut que nous africains nous apprenions à mieux nous occuper de nos problèmes. Il faut que les hommes prennent leurs responsabilités, que les Etats s’impliquent davantage », a-t-il déclaré.

Marie-Louise Félicité BIDIAS