Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

À l’horizon 2025  : Le marché de l’économie numérique en Afrique représenterait 180 milliards de dollars selon un rapport de Google et d’IFC

Lagos, Nairobi, Johannesburg, le 11 novembre 2020 —Selon le dernier rapport e-Conomy Africa 2020 de Google et de la Société Financière Internationale (IFC) publié aujourd’hui, l’économie numérique en Afrique pourrait représenter 5,2 % du PIB du continent à l’horizon 2025, soit un peu plus de 180 milliards de dollars. Ce montant pourrait atteindre 712 milliards de dollars à l’horizon 2050.

Plusieurs facteurs expliquent cette dynamique : le développement de l’accès à des connexions internet plus rapides et de meilleure qualité, l’essor de la population urbaine, le renforcement du vivier de compétences high-tech, un écosystème de start-up florissant et l’ambition du continent africain de créer le plus vaste marché au monde avec la Zone de libre-échange continentale africaine.

Actuellement, le continent compte 700 000 développeurs professionnels et le financement des start-ups par capital-risque augmente d’une année sur l’autre depuis cinq ans avec, selon Partech Ventures Africa, un niveau record de 2,02 milliards de dollars en participations enregistrées en 2019.

« L’économie numérique change et changera le cours de l’histoire de l’Afrique. C’est le moment de mobiliser le pouvoir des start-up technologiques locales afin d’apporter les solutions dont le continent a tant besoin pour améliorer l’accès à l’éducation, aux soins de santé et aux services financiers, permettre une relance durable et faire de l’Afrique un leader mondial de l’innovation dans le numérique et au-delà », explique Stéphanie von Friedeburg, Directrice des opérations d’IFC et Directrice générale par intérim.

Fintech, technologies médicales, médias et divertissement, commerce en ligne, mobilité électrique ou encore logistique numérique : les start-ups digitales africaines sont aux avant-postes de l’innovation dans des secteurs porteurs, contribuant ainsi à l’essor des activités liées à l’internet dans le PIB régional.

« Google et IFC ont élaboré ce rapport afin de mettre en lumière le rôle des start-ups numériques et d’autres moteurs de la croissance économique du continent. Il s’agit aussi d’offrir une vitrine à leur activité et de créer des opportunités pour elles», indique Nitin Gajria, directeur de Google pour l’Afrique.

Selon une étude d’Accenture figurant dans le rapport, en 2020, les activités liées à l’internet pourraient contribuer au PIB du continent à hauteur de 115 milliards de dollars, soit 4,5 % du PIB total de l’Afrique (2 554 milliards). Cela représente une hausse de 99,7 milliards de dollars (3,9 % du PIB) par rapport à 2019 et la dynamique devrait se maintenir, sous-tendue par le développement des économies de la région.

Le déploiement d’infrastructures, la consommation de services numériques, les investissements publics et privés et les nouvelles politiques et réglementations adoptées par les autorités joueront un rôle clé dans l’accompagnement de la croissance de l’économie numérique en Afrique. Le rapport rappelle que des investissements dans les compétences numériques seront indispensables pour généraliser l’utilisation des technologies et développer le vivier de talents locaux.

 

À propos de Google

La mission de Google est d’organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous. À travers des produits et des plateformes comme Search, Maps, Gmail, Android, Google Play, Chrome et YouTube, Google joue un rôle important dans le quotidien de milliards d’individus et est devenu l’une des entreprises les plus connues au monde. Google est une filiale d’Alphabet Inc.

 

À propos d’IFC

Organisation sœur de la Banque mondiale et membre du Groupe de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC) est la plus importante institution mondiale d’aide au développement dont les activités sont axées sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle collabore avec plus de 2 000 entreprises à travers le monde et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés là où ils font le plus défaut. Au cours de l’exercice 2019, les financements à long terme d’IFC dans les pays en développement se sont élevés à plus de 19 milliards de dollars et ont permis de mobiliser les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org.

Le Journal de NOTRE EPOQUE