Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

SIGNATURE D’UN PROTOCOLE D’ENTENTE ENTRE L’OACI ET LE GOUVERNEMENT DU BENIN : Une centrale de surveillance des aéronefs en détresse au Bénin d’ici 2024

Un protocole d’entente portant sur le développement, l’hébergement et l’exploitation du système mondial de localisation des aéronefs en détresse a été signé le 4 Octobre dernier entre l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale et le gouvernement de la République du Bénin lors de la 41ème assemblée triennale de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) qui a eu lieu au siège de l’organisation en présence du chargé de mission du chef d’Etat et du directeur général de l’ANAC (Agence Nationale de l’Aviation Civile).

Une nouvelle ère s’ouvre pour le Bénin dans le domaine de l’aviation civile. C’est ce qu’il faut retenir de la signature du protocole d’accord signé entre l’OACI et le gouvernement béninois portant sur le développement, l’hébergement et l’exploitation du système mondial de localisation des aéronefs en détresse. Ainsi, sous l’égide du secrétaire général de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale Juan Antonio Salazar et du chargé de mission du chef de l’Etat béninois le capitaine Coffi Marcel Okambawa, et des consuls de Montréal et Toronto Isidore Takpa et Yves Legault qui a agi comme conseiller auprès de l’ambassade du Bénin à Washington et négociateur du projet l’effectivité de ce protocole d’accord a été officialisée. Engendré comme une première pour le Bénin et le plaçant comme pays en situation de coopération technique permanente avec l’OACI sur un enjeu central pour le développement futur du secteur de l’aviation civile à travers le monde, spoit la sécurité aérienne et le renforcement du dispositif international de surveillance, de recherche et sauvetage des aéronefs en détresse. Pour ce faire, il est programmé que dans les prochaines décennies que la plus importante croissance du trafic aérien s’effectuera en Afrique, avec une grande marque de confiance et un message clair envoyé par Organisation de l’Aviation Civile Internationale à la communauté internationale que le Bénin est un exemple de pays à suivre en Afrique de l’ouest en matière de sécurité aérienne et de gestion aéronautique. Représentant le chef de l’Etat béninois Patrice Talon et président du conseil d’administration de l’Anac à cette 41ème assemblée triennale de l’OACI, le capitaine Coffi Marcel Okambawa, a dans ces propos rappelé que la signature de ce protocole d’entente avec l’OACI fait du Bénin un meneur de jeu en matière d’aviation civile dans la sous-région de l’Afrique de l’ouest et que que cette marque de confiance vient supporter le projet visant à faire du Bénin une plaque tournante du transit aérien en Afrique avec la construction du nouvel aéroport de Glo-Djigbé. Fier de travailler avec cette organisation, le directeur général de l’Anac Karl Legba a rappelé l’importance de travailler en étroite collaboration avec l’OACI et Eurocontrol car cela permettra à son agence d’acquérir de meilleures pratiques en matière de gestion aéronautique et renforcer la position du Bénin en Afrique. Signalons que le dispositif de surveillance des aéronefs en détresse fixe une nouvelle norme en matière de sûreté aéronautique et obligera les avionneurs à installer comme équipement de série sur tous les nouveaux appareils, une balise d’urgence qui sera automatiquement activée dès que l’avion dévie de son plan de vol ou adopte un comportement irrégulier et que le Bénin travailylera en étroite collaboration avec le bureau de la navigation aérienne de l’OACI, et Eurocontrol, le régulateur du ciel européen.

La Rédaction

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