Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

FONCIER : SIF Mobile, l’application des enquêtes topo-foncière en étude à Natitingou

Un atelier de renforcement de capacités sur l’utilisation de l’application mobile de collecte des données socio-foncière PFR dans les communes d’intervention du Fi-Agri dans les départements de l’Atacora et de la Donga a démarré ce lundi à Natitingou. Une trentaine d’animateurs et de responsables fonciers communaux des ONGs et bureaux d’études spécialisées dans l’intermédiation foncière sociale, y participe.

Pendant six jours, les acteurs seront entretenus sur plusieurs modules juridico-institutionnel, notamment la présentation du SIF Mobile, de l’enregistrement des bas-fonds, des zones humides des droits d’administration et des droits délégués à partir du SIF Mobil, avec un point d’honneur sur des cas pratiques programmés pour les deux derniers jours de l’atelier. « Le nouveau système d’information foncière mobile (SIF Mobile) installé sur des tablettes permettra à ceux qui s’occupent de la collecte des données socio-foncières de pouvoir enregistrer des données plus fiables, sans redondances et de permettre à ce que les données puissent être sécurisées et utilisées sur le long terme », a fait remarquer l’expert foncier Dieudonné Gbébada. A en croire le formateur, cet outil a une portée historique, juridique et économique.

Cet atelier initié par le volet sécurisation foncière du Fonds d’investissement Agriculture (FI-Agri) du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, grâce au soutien financier de la Coopération allemande (KFW), vise à amener le personnel des ONGs chargées de l’intermédiation sociale et de l’enregistrement des droits à pouvoir utiliser facilement ce nouvel outil technologique dans le cadre des enquêtes topo-foncière prévues pour démarrer incessamment.

Pour le conseiller technique au foncier du projet Fi-Agri, il est question de se conformer aux exigences du manuel de procédure et surtout à terme d’avoir des données facilement intégrables au cadastre national. « Je voudrais vous confier à l’assiduité et au sérieux et à ne pas hésiter à poser des questions quelles qu’elles soient, parce vos performances sur le terrain et la pertinence des données dépendent du sérieux que vous allez mettre et de la compréhension que vous allez avoir vous-mêmes des outils qui vous seront présentés lors de ces quelques jours de formation », a exhorté Elias Béhanzin.

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