Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Ligue Pro/Meilleur gardien:Abiola Katchon, “Je veux relever le Katchon”

Le public sportif béninois, féru du ballon rond a renoué avec la liesse des grands soirs au stade depuis le 12 Novembre dernier. En effet, le championnat d’élite de football béninois a repris service avec beaucoup plus d’engouement, d’engagement et de compétitivité dans le rang des acteurs. Principale cause, la quête des podiums à la fin de la saison. L’un des podiums qui attise déjà la convoitise des athlètes est celui sur lequel séjourne actuellement l’ancien de ASVO, Guillaume Agbégninou, meilleur gardien de la saison 2021-2022.

Relégué au second loge dans la hiérarchie des gardiens de but dans sa nouvelle formation, Coton FC, l’équation de la défense du titre de meilleur gardien s’annonce irrésolvable pour Guillaume Agbégninou. Quoique les candidats à sa succession n’en manquent pas. Auteur de deux clean-sheets en autant de sorties avec des prestations qui font gagner des points à son écurie des Adjidja FC, Abiola Katchon est un vrai postulant à ce challenge. D’ailleurs, l’ancien sociétaire de Salitas FC du Burkina Faso n’a pas caché son envie de jouer le titre du Gant d’Or cette saison.

Notamment, à la sortie du match face au champion en titre, Coton FC assorti d’un titre de l’homme du match, Abiola Katchon s’est exprimé sur ses espérances personnelles pour la saison en cours. ” Pour cette saison, l’ambition c’est comment faire pour être le meilleur gardien de la Ligue Pro. En effet, depuis que je suis là, je travaille beaucoup pour être parmi les meilleurs gardiens comme les ans passés. Il faut dire que j’étais au haut niveau avant mais les circonstances ont fait que mon nom est passé en bas, mais maintenant je veux encore relever le Katchon” a t-il lâché. Une sortie qui ne tardera pas à avoir échos chez ses pairs et qui augure d’une très belle compétition entre les gardiens de but au grand désarroi des attaquants.

Jeraud LANGANFIN GLELE

l
Le Journal de NOTRE EPOQUE