Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Diabete/CEG Adjarra Adovié : Le Lions club Cotonou Emeraude et ses paires de la zone 13 sensibilisent et dépistent

Ils ont choisi le mercredi 6 avril 2022 dernier et le CEG Adjarra Adovié dans l’arrondissement de Pahou, commune de Ouidah pour leur activité sur le diabete. En effet, le Lions club Cotonou Eméraude soutenu par ses collègues de la zone 13, Cotonou les Palmiers, Cotonou Orchidée, Cotonou Jade et Ouidah Kpassè, ont sensibilisé et dépisté les enseignants et élèves dudit collège partenaire sur ce mal chronique qu’est le diabète.

Dévoué dans la lutte contre le diabète, Lions international à travers la zone 13 et ses clubs notamment le Lions Cotonou Eméraude a une fois de plus été très utile pour les enseignants et élèves du CEG Adjarra Adovié. Axée sur la sensibilisation des élèves et professeurs du CEG, sur le diabète et du dépistage de près de 150 personnes, cette activité conduite par Lions Club Cotonu Eméraude a été soutenue par les quatre club de la zone à savoir : Cotonou les Palmiers, Cotonou Orchidée, Cotonou Jade et Ouidah Kpassè. Dans son mot de bienvenu aux hôtes, le directeur du CEG Adjarra Adovié, Lambert Adanhounmè se dit fier de l’initiative. A l’en croire, «Nous n’avons pas la culture de la prévention. Généralement c’est quand c’est trop tard que nous nous réveillons. Là on ne peut plus rien faire». «Je tiens à dire un sincère merci aux membres de Lions club Cotonou Eméraude pour venir nous réveiller. C’est ce matin que je découvre que ma glycémie forte», a souligné le directeur.

Le Dr Sédrick Ahomagnon, endocrinologue, président de l’association béninoise de lutte contre l’obésité, le diabère et les endocrinophagies (ABLODE) s’est chargé de la communication sur le diabète et ses conséquences. « Qu’est-ce que ça veut dire le taux de glycémie dans le sang. Quand est ce qu’on peut dire qu’on est diabétique ? », se demande-t-il. Il explique que, «Quand vous faites votre glycémie à jeun et que votre c’est supérieur à 1,26 g par litre vous être diabétique. Vous pouvez reprendre une deuxième fois et si ça se confirme que votre glycémie est supérieur à 1,26 g/litre, vous être diabétique. Ce qui est important à savoir Crest que entre 1 et 1,26 votre glycémie n’est plus normale. Vous etes à risque de faire le diabète si vous ne prenez pas les mesures préventives. Le diabète est glycémie supérieur à 1,26 g/L et entre 1 et 1,26 nous avons un pré diabète et nous sommes à risque de faire le diabète si nous ne prenons pas les mesures». Selon le communicateur, «On peut faire des plaies qui ont du mal à cicatriser, on peut finir par être consulter. Ce sont les raisons pour lesquels prévenir et savoir ce que c’est que le diabète et prendre les dispositions pour éviter sa survenue. Quand vous faites le dépistage et que la maladie est déjà là, se faire prendre en charge est indispensable sinon capital. Le diabète donne beaucoup de complication».
Aussi souligne-t-il que «le diabète ne se comporte pas comme le paludisme et quand j’ai le paludisme, je prends un médicament et demain je n’ai plus le palu. Le diabète malheureusement est issu d’une manière ou d’une autre à la destruction du pancréas. Le pancréas n’est pas comme le palu où il suffit de couper et au bout de deux semaines ça reprend. Le pancréas ne se régénère pas». Sédrick Ahomagnon dira par ailleurs que «Il n’y a pas de signe particulier. Le diabète est une maladie asymptomatique au départ. Quand nous avons plus de 40 ans, il faut faire sa glycémie au moins une fois par an. Quand dans notre famille, il y a d’autres personnes qui sont diabétiques ou qui ont été diabétiques, il faut faire sa glycémie une fois par an. Quand nous sommes femme et nous accouchons de gros bébé, il faut faire sa glycémie une fois par an. Voilà des cas où il faut faire sa glycémie une fois par an». Il fait savoir qu’il y a cinq règles pour éviter la survenue du diabète dont manger équilibrer et sain, préférer l’eau à l’alcool et aux boissons sucrées, se faire dépister au moins une fois par an.

Président de Lions club Cotonou Eméraude, Hypolyte Hounkpè se dit satisfait de la séance. «Satisfait parce que l’objectif que nous avons visé avant de venir ici, on a eu plus que ça. Il est vrai on n’a pas pu parler aux enfants mais ce qu’on a fait c’est important». «Au niveau du Lions club, nous avons plusieurs domaines dans lesquels nous intervenons. Le diabète faite partie de l’une des causes pour laquelle Lions club international se bat. Notre gouverneur pour le mandat 2021-2022 nous a fixé des objectifs et parmi ces objectifs, il a mis le diabète à un niveau élevé. Il a dit sur 30 activités, de faire au moins 06 sur le diabète», a-t-il fait comprendre. Il explique que «Nous avons lié une amitié avec le collège Adjarra Adovié. Nous nous sommes dits, nous ne pouvons pas faire une activité sur le diabète sans faire recours à notre collège frère. Il faut que nous venions ici pour sensibiliser nos amis professeurs, nos élèves, sur ce qu’est le diabète et les conséquences que cela pourra engendrer si on ne s’y prend pas très tôt». Hypolyte Hounkpè signale que «Nous avons déjà fait l’exercice sur un certain nombre. On connait l’effectif mais on ne peut pas dépister tout le nombre exact. Nous avons décidé de prendre un échantillonnage pour voir si à l’intérieur de la marche, si nous avons des sujets qui sont appelé à développer le diabète ou quelle est la situation à l’intérieur du collège pour le mal qui prend d’ampleur». Pour celui-ci, «Les résultats vous les avez eus et vous connaissez». « Nous sommes heureux de cet exercice et nous voudrions vous dire de mettre en pratique les recommandations que les spécialistes nous ont données. C’est pour notre santé. Il nous revient de décider de notre vie », a-t-il conseillé.
Revenant témoigner sa joie, le Directeur du CEG Adjarra Adovié, Lambert Adanhounmè pense qu’il faudra impacter à travers des sensibilisations. Pour lui, « Nous sommes sûrs qu’en allant en classe, des collèges pourront en profiter et relayer l’information au niveau des élèves. Même si ce n’est que des enseignants qui ont été sensibilisés soyez rassuré que c’est au moins 80% du collège et même des parents qui ont l’information. C’est important ». «Ce n’est pas seulement le petit nombre d’enseignants qu’on sensibilise qui est impacté», a souligné le directeur.

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