
N°03:
Dans le cadre de cette série de chroniques que j’ai décidé de consacrer spécialement à la femme et à ses droits, dans la fièvre de la célébration de l’édition 2025 de la JIF, un arrêt à la station d’une association que je connais bien, s’impose à moi: COPARENF( COllectif PARents-ENFants) contre le décrochage scolaire, la protection et la promotion des femmes et des enfants.
Depuis bientôt deux décennies, ce sont des milliers de familles qui sont écoutées , orientées, assistées, protégées. Aussi bien en France qu’en Afrique, particulièrement en Afrique de l’ouest. L’appui à la scolarisation des enfants y prend une place de choix. Et qui parle d’éducation des enfants parle du rôle prépondérant et inestimable qu’y joue la femme, la mère. Depuis quelques années, l’association COPARENF a sérieusement renforcé ses actions en faveur des femmes, notamment la lutte contre les violences basées sur le genre. Au Bénin, des actions soutenues sont engagées au profit de nombreuses femmes victimes du tristement célèbre phénomène des VBG.
La Franco-Béninoise Prisque Bayivi Fifamè Fandy, Presidente-Fondatrice de cette association et ses équipes ( en France et en Afrique ) s’attèlent , avec détermination, à voler au secours d’un nombre important de femmes malheureuses du fait des souffrances qui leur sont infligées. Des femmes victimes de violences morales, psychologiques, économiques et physiques. Pour les cas gérés au Bénin, on en a enregistrés tant dans les cercles familiaux, en milieux professionnels que dans toutes les autres sphères de notre société. Avec des formes très variées. Les narrations faites par les victimes font découvrir chaque, jour un peu plus, des fruits de la triste ingéniosité des bourreaux.
Un package de services est apporté par l’association COPARENF, à ces femmes. L’écoute, l’appui-conseils et l’orientation constituent, ici, le triple volet le plus important. COPARENF a démontré une expertise avérée et une stratégie d’intervention qui met l’accent sur la franche collaboration avec les institutions, structures étatiques et privées , officiant dans la protection et la promotion des droits de la femme en République du Bénin: Institut National de la Femme ( INF), la Police Republicaine , l’appareil judiciaire …, pour ne citer que ces quelques entités politico-administratives.
L’année 2024 a été très dense pour COPARENF au Bénin, à l’instar d’autres pays africains et en France. Tant les sollicitations se multipliaient. Nombre de femmes et de familles , d’ici et d’ailleurs , y ont trouvé soulagement et réconfort. Des dossiers traités et couronnés de succès tels que des couples caractérisées au départ des violences qui ont été écoutées, sensibilisées et qui ont retrouvé librement le chemin de la réconciliation et de l’amour. Avec , à la clé , l’engagement d’une masculinité positive de la part des hommes. Ce sont également des femmes victimes de diverses formes de violences basées sur le sexe et dont les bourreaux ont été interpellés , sensibilisés et, au besoin, amenés à répondre de leurs actes devant les structures compétentes, y compris devant les tribunaux; bien-sûr avec l’accord librement consenti des victimes. Même si certains pesanteurs sociologiques rendent cet accord parfois difficiles.
Il y a malheureusement certains cas où l’entêtement des bourreaux et l’inconstance des victimes n’ont pas permis d’avoir des issues heureuses. En tout cas, pour le moment. Puisque COPARENT reste en contact avec les victimes continue le suivi. Mais comme martèle souvent l’intrépide Amazone à la tête de l’association COPARENF, << Pas de répit. La lutte continue! Tolérance zéro pour les passionnés des violences faites aux femmes>>. Avec l’association COPARENF, 2025 promet une forte intensité dans les actions et une plus grande et plus étroite coopération avec les institutions et structures en charge de ces questions au Bénin, en Afrique et en France. Prisque B. F. Fandy se dit d’ailleurs très fière des réformes courageuses engagées par le gouvernement de son Bénin natal en matière de protection des femmes et des filles, ainsi que pour la promotion de leurs droits. Elle encourage le Président Talon et toute son équipe à maintenir le cap et s’engage, au nom de COPARENF et de sa fibre patriotique, à jouer pleinement sa partition, en tant qu’acteur de la société civile. Nous y reviendrons.
JLK
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