Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Mouvement populaire de libération : Expérience TEBE, décrypte l’actualité

«Le mouvement populaire de libération, Historique, évolution ancrage et ambitions ». C’est à travers ce thème sur lequel le président du MLP, Expérience Tébé a décrypté l’actualité politique et la gestion du gouvernement Talon. C’était vendredi dernier lors des causeries hebdomadaires du press club Café Médias Plus.
Parti de l’opposition, le Mouvement populaire de Libération, «c’est ce parti qui a été porté par la jeunesse par des leaders politiques de divers horizons dispersé sur le territoire national qui a un moment critique de l’histoire politique de notre pays se sont vus l’impérieuse nécessité de se réunir pour jouer un rôle majeur dans la sauvegarde de notre démocratie, dans la sauvegarde des valeurs qui ont fondé même l’instauration de cette démocratie depuis 1990», a expliqué le président Tébé. Il fait savoir que «tout a commencé le 12 septembre 2019 par le lancement du MPL après plusieurs travaux préliminaires. Le MPL s’est vu précipité de naître du fait de la sulfureuse élection législative de 2019 ou toute l’opposition s’est vue exclure. C’est suite aux frustrations que ces jeunes leaders ont eu à repenser le combat que nous faisons ». Etant farouchement contre une certaine procédure dans la gestion dont fait le président Talon, Expérience Tébé entend voir autrement les choses. Dans cette situation, au regard des coups contre l’opposition il estime qu’il faille changer de stratégies. «Dans un combat, il faut chaque fois améliorer la stratégie et vous donner les moyens de réussir. C’est de ça qu’il s’agit ». Il souligne que « A l’époque l’opposition s’est vue exclure. Pour avancer dans la stratégie, nous avons débouché le collectif de l’opposition à une résistance qui avait commencé par connaître des difficultés. C’est lorsque le peuple s’est vu désespéré de reprendre le flambeau de la lutte que nous nous avons pensé qu’il fallait redonner la vigueur à la jeunesse qui avait encore la capacité les stratégies d’avancer l’on devrait se démarquer de la vieille classe, de la vieille garde pour donner plus de l’espoir aux jeunes». Il confirme que «C’est ce qui a fondé tout le sens de la création de ce parti. Il faut dire qu’au départ, c’est un mouvement. C’est en fin 2019 que pour avancer nous avions décidé de nous transformer en parti». Cette vision dira-t-il, «n’était pas de l’avis de la majeur partie de la classe de l’opposition parce qu’en ce moment nous étions dans la résistance et on pensait que le gouvernement avait tort de nous exiger de nous conformer à la nouvelle charte des partis politiques». Dans ce cadre, «On était devenu sans existence légale, sans fondement juridique et c’est en ce moment nous avions décidé de nous transformer en parti politique et de continuer par porter la lutte que nous avons commencé. A l’époque nous n’avons pas été compris fort heureusement que beaucoup ont compris et se sont vus obliger de nous rejoindre». Il confirme néanmoins que «Le MPL est né dans l’opposition et les objectifs sont loin d’être atteint et rien ne pourra nous faire quitter».
En ce qui concerne la gouvernance Talon, il déplore la gestion faite en ignorant la souffrance des populations. Confiant que le MPL est proche de ceux-ci, il dit être confiant que le peuple perçoit la même chose que lui. Ce peuple, ajoute-t-il, «c’est ceux qui nos compatriotes qui souffrent aujourd’hui le martyr, c’est ceux qui sont victimes de la cherté de la vie, c’est ceux qui sont victime de ces licenciements massifs, c’est ces millions de jeunes qui sont à la maison dans un chômage endémique et qui ne savent pas sils auront l’opportunité de travailler, c’est ceux-là qui sont déguerpir dans les rue, », c’est la voix de ceux-là que nous représentons.
En ce qui concerne l’école et les maux dont elle souffre, il indique que «des parents d’élèves ont eu à inscrire leurs enfants devant une école et toutes ces peines des parents à subvenir aux besoins de leurs enfants en face dune école totalement agonisante». «J’aurais aimé une réaction plus forte du gouvernement de faire quelque chose pour soulager les peines des parents», souhaite-t-il.
A len croire, «le parti dans ces dernières recommandations a pris l’option de se rapprocher de la population afin de vivre plus au-delà de tout ce que nous voyons dans la capitale ici et de toucher à la base, la souffrance de nos populations et de pouvoir toucher le quotidien de nos populations. C’est dans cette optique que nous nous reprochons de plus en plus des populations. C’est dans ce cadre que touchant du doigt la souffrance de ces populations dans une école sans infrastructure». Il fait savoir que «Quand bien même nous n’avons pas de moyens, nous décidons daller à leur secours à la taille de nos moyens. C’est alors que nous avons décidé d’aller dans deux localités pour leur donner des tables et bancs».

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