Un petit pavé lancé dans la marre politique : un bruit soudain et l’attention de focalise sur la Directrice de l’Administration de l’Union Progressiste qui déclarait non sans humour que: « « L’UP ne suscite pas un candidat, nous présentons un candidat que nous allons soutenir et gagner le pouvoir. Nous ne nous lançons pas dans l’agitation. A l’UP, il y a une discipline du groupe ».
Susciter une candidature, c’est bien contraindre. Le contexte du texte c’est bien le paysage des mouvements et autres initiatives éparses qui supplient les potentiels candidats. La réforme du système partisan voudrait que les partis politiques soient au cœur de l’activité politique. La présidentielle est un évènement éminemment politique. Pour le cas béninois, elle n’a de sens que si elle s’inscrit dans une perspective de parrainage d’élus. C’est donc à juste titre que l’UP voudrait se démarquer du tintamarre des mouvements bruyants pour se faire servante de la charte des partis politiques et de la constitution en vigueur. Il s’en suit donc une sérénité dont l’opposée est l’agitation.
La présentation du candidat est un processus en amont. C’est une discussion patiente et ordonnée. Le process est méthodique. Son achèvement est sanctionné par un congrès ou un conseil. Ce sont les implicites des propos tenus par Madame Christhelle HOUNDONOUGBO vus sous le prisme de notre époque.
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