Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

En réunion à Addis Abéba: Le Consortium CHARM-AFRICA reçu par le chef du secrétariat de l’Architecture Africaine de Gouvernance (AGUEH Dossi Gloria conduisait une délégation du RFLD)

Le consortium pour la promotion des droits de l’homme, des libertés civiques et du développement des médias en Afrique subsaharienne (CHARM-AFRICA), était en réunion à Addis Abéba du 28 Janvier au 02 février dernier. Il a été reçu à l’ambassade de Suède à Addis-Abeba, en Ethiopie puis par le chef du secrétariat de l’Architecture Africaine de Gouvernance. La collaboration entre les deux structures a été au coeur des échanges.


En marge des travaux de sa réunion à Addis Abéba, le Consortium pour la promotion des droits de l’homme, des libertés civiques et du développement des médias en Afrique subsaharienne (CHARM-AFRICA) a fait des rencontres stratégiques avec des partenaires et futurs partenaires. Dans un premier temps, certains membres du Consortium CHARM ont rendu une visite de courtoisie à l’ambassadeur Salah Hammad, Chef du secrétariat de l’Architecture Africaine de Gouvernance (AGA) au siège de l’Union africaine à Addis. Cette délégation composée de Dossi Gloria AGUEH, présidente du Réseau des Femmes Leaders pour le développement (RFLD); de John Gbènagnon, membre du Comité Programmatique du Consortium CHARM; du Dr Paul Mulindwa, responsable de la campagne de plaidoyer de CIVICUS; et de Nyasha N. Mukapiko responsable du projet Magamba Afrique s’est entretenue avec son hôte. Les discussions ont porté sur la collaboration entre le Consortium CHARM et l’Architecture Africaine de Gouvernance. En effet, les partenaires du consortium de tout le continent africain collaborent pour renforcer l’efficacité et renforcer la résilience des journalistes, des professionnels des médias, des producteurs de médias sociaux, des défenseurs des droits de l’homme et des militants de la société civile et de leurs organisations, afin de faire progresser des sociétés plus démocratiques et libres. CHARM concentre son travail sur les pays d’Afrique subsaharienne où les libertés civiques sont entravées. Cependant, il reste encore de la place pour s’exprimer, s’organiser et agir, y compris des poches de résistance qui peuvent être soutenues pour renforcer les droits de l’homme et les libertés démocratiques.

Financé par SIDA…

C’est l’ambassade de Suède à Addis-Abeba qui est l’autre étape de ces rencontres. Le Consortium pour la promotion des droits de l’homme, des libertés civiques et du développement des médias en Afrique subsaharienne (CHARM-AFRICA)nle Consortium financé par l’Agence Suédoise de Coopération Internationale pour le Développement (SIDA) travaille collectivement à l’épanouissement de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme, des médias indépendants et des journalistes dans la région, en soutenant des actions visant à protéger et à étendre les libertés de s’exprimer, de s’organiser et d’agir. Il se devait donc de faire un arrêt à l’ambassade de Suède en Éthiopie.
Le Consortium est composé de DefendDefenders, Wits Journalism, Civil Rights Defenders, Fojo Media Institute, Magamba Network, et le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD), et CIVICUS. CIVICUS assure actuellement la coordination du Consortium pour la promotion des droits de l’homme et des médias en Afrique (CHARM). Le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD), était représenté par sa orésidente Gloria Dossi AGUEH.

A l’issue de ces différentes rencontres, la présidente du Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD), Gloria Dossi AGUEH a fait observer que l’engagement du RFLD en tant que mobilisateur des leaders d’opinion autour des questions et des tendances qui touchent la vie en société permet au travers des actions d’attirer l’attention des décideurs ou des gouvernants sur le respect de l’espace civique, la liberté civique et des droits de l’homme.
“Nos interventions ont amélioré l’accessibilité des mécanismes nationaux, régionaux et internationaux pour les militants, les organisations dirigées par les femmes, les coalitions et les mouvements sociaux, grâce au renforcement organisationnel” a-t-elle laissé entendre.

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