Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

ITW : Djilali Bahloul dévoile son ambitieux projet avec son nouveau club UE Engordany

Le technicien franco algérien, Djilali Bahloul (39 ans) a signé à UE Engordany en Andorre en tant qu’entraîneur et manager sportif. Après sa nouvelle signature, il nous a accordé une interview. Dans cet entretien, l’ancien entraîneur du Stade d’Abidjan a rappelé ses ambitions avec sa nouvelle écurie et sa feuille de route.

Notre Époque : Quelles sont les raisons qui ont motivé le choix de votre nouveau club?

Djilali Bahloul: «Ce qui m’a intéressé essentiellement est le projet à long terme avec des objectifs bien précis. Dans ce projet, je pourrai prendre le temps de mettre les choses en place et de travailler sereinement, une chose que j’ai pas eu la chance d’avoir dans mes précédents équipes que j’ai entraîné. J’espère retrouver une stabilité avec mon nouveau club. J’ai vraiment été sidéré par les ambitions du président Jacques Lafont pour le club. Ensemble nous allons remettre le club sur de bons rails»

Quelles sont les autres opportunités que vous aviez eu ?

«J’ai eu des opportunités en Afrique. Mais en toute honnêteté, je n’ai pas voulu discuter avec d’autres clubs car ça fait 4 mois que j’ai donné mon accord de Principe à UE Engordany»

Quels sont vos objectifs avec votre nouveau club?

«L’objectif est de se qualifier régulièrement pour une compétition européenne. Pour y arriver, on va travailler très dur et se donner les moyens pour y arriver. Bien sûr l’objectif à long terme et de se qualifier pour la phase de groupe de l’Europe Ligue. Ce qui saurait historique pour le football ici en Andorre»

Manager sportif et entraîneur sportif, est-ce une grosse responsabilité pour vous? Comment pensez vous gérez ce double poste?

«Pour moi, cela ne changera pas grand-chose par rapport au travail que je fais quotidiennement sur le terrain. Le fait d’être manager sportif me donnera un peu plus de cartes pour pouvoir réussir mon projet. Il faut dire aussi que je voulais éviter la mauvaise aventure que j’ai connue lors de mon dernier passage au Rwanda. J’ai compris que je ne pouvais pas me permettre de travailler pour que d’autres personnes passent leur temps à réduire à néant ce que je fais. C’est inadmissible»

Quelle serait votre feuille de route?

«Il y a beaucoup de choses à mettre en place à commencer par un organigramme cohérent où chacun a un travail à faire sans oublier le travail de la formation qui fait partie de notre objectif. Nous sommes en pleine période de recrutement spécialement basé sur des jeunes joueurs qui serait un pari pour le futur. Nous ne sommes pas pressés ont est en pleine phase de reconstruction. Nous prendrons tout le temps nécessaire pour arriver à l’objectif que nous avons fixé. De plus, dans le projet, nous travaillons avec trois clubs africains. Vous en saurez plus après»

Le football d’Andorre répond t-il à vos aspirations et pourquoi ?

«Oui complètement c’est un championnat très intéressant et très hispanique ou les Sud américains dominent ce football et puis le fait que il y a une compétition européenne au bout cela rend le challenge plus excitant»

G. H.

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