Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

CARTOGRAPHIE PILOTE DU RGPH5 AU BÉNIN: Les équipes à la tâche dans la commune Parakou

La cartographie censitaire lancée depuis le 29 Août dernier dans les trois communes pilotes du Bénin à savoir Cotonou , Covè et Parakou , suit son cours normal au travers ces trois régions du Bénin. Les agents sont très dévoués pour atteindre les objectifs de l’opération , c’est du moins le constat fait ce samedi 23 Septembre 2023 à Parakou où plusieurs agents travaillent même au heures tardives.

Un peu comme dans les autres communes pilotes du Bénin, Parakou aussi reçoit également les agents de terrain depuis le 29 Août dernier pour la cartographie censitaire du RGPH5. L’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSTAD), bras technique de l’opération, met les bouchées doubles pour atteindre les objectifs assignés par le Gouvernement. Le Recensement Général de la Population et de la l’Habitation qui est à sa 5eme édition vise à avoir des informations précises sur la taille de la population, mais aussi, renseigner sur les besoins de la population en terme d’écoles , d’infrastructures routières, des salles de jeux , les besoins en eau potable voire même des infrastructures sociocommunautaires.
À Parakou , les ménages réservent un accueil chaleureux aux agents cartographes déployées dans tous les quartiers de cette commune.
“Nous travaillons de 07h à 20h30. Parfois même , nous allons au delà puisqu’il y a des ménages qu’on ne retrouve pas en journée. Ce n’est pas un travail facile , mais en même temps c’est une passion pour nous d’affronter ces difficultés là”, dixit Farid OROU GOGA, Chef d’une des équipes de terrain dans le cadre de la cartographie en cours à Parakou. Selon lui. , travailler la nuit , c’est leur technique pour atteindre les objectifs assignés par l’INStaD.

La cartographie pilote du RGPH5 demande la contribution commune de tous. Les élus locaux, les faiseurs d’opinions et même les religieux , sont dévoués à apporter leur coup de main à l’Etat pour atteindre les objectifs de cette cartographie censitaire. En effet , lorsque ADAM ABDOULAYE, Imam du quartier TITIROU 1 affirme : “nous connaisons bien cette opération. Il y a environs 10 ans que moi je l’ai vécue. J’ai mobilisé dejá mes fidèles et tout mon alentour pour la cause de cette opération . Je pense qu’ils sont déjà prêts pour recevoir les agents dans les ménages non visités”, c’est pour montrer combien en tant que chef religieux, le travail est fait de son côté et continue d’ailleurs d’être fait pour que tout son alentour soit recensé.

Acceptant toutes les intempéries , les agents cartographes rencontrés prennent le soin d’expliquer l’intérêt de l’opération aux ménages qu’ils visitent.
Il a été fréquent dans nos constats de voir les superviseurs de l’INStaD et même des chefs quartiers , qui accompagnaient même ces agents dans les ménages pour l’opération . “J’ai fait le tour des trois équipes dont j’ai la charge. Les agents sont vraiment dévoués pour le travail . J’ai parcouru plusieurs ménages avec eux et je pense que les objectifs assignés seront atteints” a rassuré Richard BOTON , superviseurs des équipes 16, 17 et 18 dans la commune de Parakou.

En outre , Corneille DESSOUASSI , superviseur des équipes 19 , 20 et 21 , rappelle que les agents , non seulement sont dévoués , mais, font également un travail de qualité dans leurs PZD (Pré zone de dénombrement. ” En terme de qualité, les informations sont justes après le contrôle qu’on a eu à effectuer dans nos pré zones de dénombrement. ” dit-il .

Au regard de cette troisième supervision qu’organise l’INStaD pour le compte de cette opération, le constat est reluisant dans la commune de Parakou. Il faut préciser qu’à l’image de Parakou, la phase pilote de la cartographie en appui au RGPH5 se déroule aussi très bien dans les deux autres communes concernées (Cotonou et Covè). Après la phase pilote, elle s’étendra aux soixante quatorze autres communes du pays.

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