Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Projet fact cheicking : Bilan d’une expérience fructueuse

Projet innovant ayant permis de vérifier et déceler les fausses informations sur la Covid-19, le Fast Cheicking project lancé en janvier 2021 a été clôturé ce 12 janvier 2022 soit une année plus tard. La cérémonie de clôture a lieu à American Corner sur la campus dAbomey-Calavi.
Ils sont 24 bénéficiaires de ce projets ayant travaillé jour et nuit pour mettre à disposition du public des informations juste après les vérifications des fake news. «Une année sest écoulée depuis le lancement de ce projet et nous voici réuni pour le clôturer», laisse entendre la Coordonnatrice du projet Fact cheicking, Inès Nanga qui décrit le processus ayant conduit à cette expérience innovante et bien riche. A entendre la coordonnatrice, «Le Fact cheicking project, le projet le plus innovant de vérification de linformation au Bénin a aidé notre pays à faire du chemin en contribuant à anéantir le venin de la fausse information et garder les curs sereins». Aussi précise-t-elle que «Une année sest écoulée et linformation nous lavions vérifié grâce à lambassade des USA près le Bénin». Soutenu par lambassade des Etats Unis au Bénin, ce projet a connu son succès grâce au dynamisme de léquipe de coordination. Selon Inès Nanga, «Le financement alloué na pas été vain. Dun montant global de 10.980 dollars US en totalité pourvu par le département dEtat américain sans stress, nous lavons tenu notre promesse avec des bénéficiaires qui ont fait des prouesses malgré des moments de défis et de détresses». Comme bénéficiaires, elle précise, «Ils sont journalistes, bloggeurs, influenceurs, ils ont animé la plateforme avec quelques heurts». «Dans un contexte de covid-19, l’information est sensible tel un uf. Dans tout projet, certaines difficultés désarment, dautres sonnent lalarme mais pour atteindre les objectifs, il faut savoir faire le gendarme», confie la coordonnatrice. A l’en croire, « De Février à Juin 2021, seulement 60% des participants ont animé la plateforme activement en vérifiant linformation activement. Nous allons alors développer dautres stratégies pour arrêter l’hémorragie. De septembre à Décembre 2021, nous avons partagé plus de 100 articles hors du commun grâce à des contrats opportun ». Ainsi, elle fait comprendre que «Au-delà des bénéficiaires et formateurs, nous avons noué des partenariats porteurs avec l’Union des professionnels des médias du Bénin, avec le West africa for peace bulding, Wanep, un accord de partenariat avec des radios locales du Bénin». A l’entendre, « Le Fast cheicking project a sans nul doute impacté nos communautés ».
Représentant des bénéficiaires, Julien Tohoungodo souligne que «depuis décembre le monde a connu la crise la plus horrible de son histoire, la crise sanitaire liée au nouveau Coronavirus. Elle a secoué tous les continents. Loutil de communication utilisé est linternet. Les informations jaillissent sur les réseaux sociaux et ce qui a le plus fait mal est quà un moment donné, il y a eu plus dinformations nuisibles que celles vérifiées et constructives». Pour celui-ci, les informations crédibles que donnaient les journalistes, bloggeurs et influenceurs ne sont plus crédibles aux yeux de tous. Nous avions eu donc envie de déconstruire ces intox afin de donner les vraies informations. Et le projet Fast Cheicking a été une opportunité». Le représentant des bénéficiaires précise quaprès quelques jours de formations, «nous avons eu à faire nos propres expériences en cherchant et déconstruisant des fausses nouvelles qui nuisaient sur la toile».
Le représentant de l’Ambassadeur des USA près le Bénin fait savoir que «Ce projet avait été lancé dans un contexte particulièrement éprouvant de pandémie de Covid 19». A lentendre, «Avec l’apparition de cette maladie, les informations fusaient de partout. Sur les réseaux sociaux que tout le monde utilise, tout le monde était devenu médecin, herboriste, thérapeute, journaliste, proposant à tout va des remèdes ou balançant des informations qui nétaient pas toujours fiables». «Vous conviendrez avec moi que nous vivons dans un monde ou linformation est capitale. Linformation si elle est force peut causer de sérieux dégâts », a-t-il ajouté. Pour le représentant, « Il était donc impérieux de trouver le juste équilibre entre la protection de la liberté dexpression et la lutte contre la désinformation. Cest pour ça précise-t-il que « lambassade a trouvé nécessaire daccompagner votre projet fact cheicking qui nest rien dautre que la vérification des informations ». « Nous arrivons à la fin de ce projet. Je voudrais inviter les journalistes, les blogueurs, les influenceurs formés dans le cadre de ce projet à continuer de vérifier linformation où quils soient et je vous exhorte à animer la plateforme mise en place pour endiguer la propagation de fausses informations notamment celles liées à la pandémie de la Covid-19 », a souhaité celui-ci.
Il faut noter que la fin du projet nest pas celui de la plateforme. Selon la coordonnatrice, la plateforme continue dêtre animée et le relai a été pris par l’UPMB et Wanep Bénin en vue de poursuivre laventure plus que satisfaisante.

Le Journal de NOTRE EPOQUE