Invité à travers le Thème : « Appui au développement du secteur privé : La partition de l’Agence Nationale des Petites et Moyennes Entreprises dans la feuille de route du PAG. » Alexandre Houedjoklounon, Directeur Général.de l’Agence nationale des Petites et Moyennes Entreprises (ANPME) a éclairé les professionnels des médias du Press club sur l’importance que revers sa structure et l’attention du chef de l’Etat pour la promotion des PME.
D’entrée de jeu, le directeur de l’Anpme confirme la bonne marche de la structure et les dispositions mises en place par le gouvernement pour impacter les entreprises. « L’anpme va bien et elle irait encore mieux avec un clin d’œil du chef du gouvernement », fait savoir Alexandre Houedjoklounon. Il explique que « Le secteur privé est en pleine réformes». La mise en place de l’Anpme reste un atout pour les entreprises. Le directeur indique que « L’anpme est considérée comme une clinique où nous diagnostiquons le mal et apportons le remède ». Ainsi, il pense que « Le secteur privé béninois va de mieux en mieux ». Malgré l’attention que porte le gouvernement sur ce secteur d’autres actions sont indispensables. A en croire Alexandre Houedjoklounon, « il y a un certain nombre de défis à relever. Mais il faut dire que depuis le 6 avril 2016, il y a un cadre programmatique national qui permet vraiment de se donner des jalons à atteindre, une autre manière de planifier le développement. Ça nous permet de connaître où on va et comment on y va ». Dans ce cadre, il informe que « le gouvernement fonctionne avec quatre verbe : réfléchir, oser avec des réformes, agir et aller plus loin». Il confirme que « La carte programmatique est beaucoup plus dynamique ». Pour cela, le directeur général de l’Anpme rassure que « Le chef de l’Etat tenait à voir tous les outils de planifications où il s’expose en disant en 2020 je ferai si, en 2021 je fera ça et le suivi est rigoureux».
Un défi sans pareil
«La vision du gouvernement est de relancer de manière durable le développement économique et social de notre pays. L’objectif est d’atteindre un taux de croissance d’au moins 10% d’ici 2025 », confie M. Houedjoklounon. « Pour moi cette ambition du chef de l’Etat, c’est se mettre le couteau dans la gorge et de travailler pour avoir les résultats ». Il confirme que « Nous sommes déjà à 7% et d’ici les cinq années, on dépassera les 10% même s’il y a des contingences qui doivent nous servir de repère pour avancer ».A l’entendre, « Une fois que le gouvernement fini avec ce plan, il y a eu le Pcdd qui est sur un temps un peu plus cours et plus opérationnel «. « Comme de 2018 à 2021 qu’est-ce que nous faisons ? C’est pour voir comment le Pag est exécuté. Ce Pcdd est beaucoup plus précis sur les actions à mener surtout en matière d’appui au développement du secteur privé ». Il montre que « Trois grands défis ont été soulignées ». Entre autres, « L’amélioration du climat des affaires, comment poursuivre les réformes entamées déjà et comment régler les problèmes spécifique des entreprises et le programme d’accès au financement du secteur ». Le directeur général informe par ailleurs que « gouvernement a donc structuré sa carte programmatique pour atteindre ses objectifs. Une fois cette structuration, le gouvernement demande comment nous fonctionnons de manière à structurer notre économie ». «Pour structurer, le gouvernement choisit des filières comme l’agro-industrie, l’économie numérique, le transport, l’artisanat, le secteur des énergies ». Comment on fait pour lever cette filière comme levier développement ? « Le gouvernement a lancé une réflexion sur la questions et il ose en créant des agences avec des missions très claires. Le gouvernement ose même en créant un ministère chargé des petites et moyennes entreprises et les grandes entreprises, tout ce qui est du domaine des services du secteur privé», explique Alexandre.
La vision future
Pour le directeur général de l’Anpme, « Chaque jour que Dieu fait, le gouvernement réfléchis sur la promotion des entreprises. Les entreprises informelles ont un créneau chez nous pour rentrer dans la formalisation». A l’en croire, «Il y a le programme de la gouvernance administrative et financière ». C’est dans ce cadre, informe le Directeur qu’une « centaine de garagistes ont été formés sur la bonne gouvernance dans leur garage et la gestion financière. Une douzaine de garagiste a été équipée de scanner de diagnostic et nous les avons appuyé sur leur code de déontologie». « Il y a des entreprises qui sont déjà structurées que nous appelons labels. Celles appelés l’élite qui ont rempli un certain nombre de conditions et les banques acceptent qu’on peut mettre dans la bourse régionale des valeurs et on leur crée un programme de transformation spéciale que nous appelons élite et on prend trois ou quatre entreprises», dira Alexandre Houedjoklounon. En ce qui concerne les avancées au regard des actes posés, le directeur souligne que « En ce qui concerne les chiffres, de 2016 à 2020 nous avons gagné 6 points ». Entre autre, il fait savoir que « Ce qui a été amélioré c’est la facilité à créer des entreprises aujourd’hui ».
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