Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Remise des Mélanges en l’honneur du Professeur Ndiaw DIOUF : Un  outil d’une richesse extraordinaire mis à la disposition de tous. (Le Prof DJOGBENOU rend hommage à la carrière et à l’œuvre de l’homme)

Jeudi 10 Décembre dernier, dans l’auditorium de la Faculté des sciences juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, s’est tenue la cérémonie d’hommage et de remise des Mélanges en l’honneur du Professeur N’diaw DIOUF, agrégé des facultés de droit, Professeur Titulaire de classe exceptionnelle à l’Université Cheikh Anta Diop, Vice-président du Conseil constitutionnel du Sénégal. Les Tomes 1 & 2 desdits Mélanges intitulé « Justice & Intégration » ont été coédités par les Éditions du CREDIJ et les Éditions de l’ERSUMA. C’est d’ailleurs le Centre de Recherches et d’Etudes en Droit et Institutions Judiciaires en Afrique(CREDIJ) dirigé par le Professeur Joseph DJOGBENOU qui assure la mise en page et la distribution de l’ouvrage, un  livre formellement très beau.

A  la veille de son départ à la retraite, le Professeur N’diaw DIOUF a eu droit au plus beau des hommages de ses pairs pour la présentation de ces “Mélanges”, une tradition universitaire qui honore des enseignants à la fin de leur carrière, pour saluer leur contribution spécifique au corpus scientifique de leur discipline, à la formation de disciples (thèses soutenues), et à leur rayonnement national ou international.

L’ampleur que prit l’hommage était bien à la hauteur de l’envergure multidimensionnelle du Professeur DIOUF reconnue et saluée par tous les témoignages. Ce geste illustre bien l’humilité, la générosité de cœur et l’élégance d’esprit de l’homme.

Cette importante cérémonie vise donc à rendre un grand hommage à un maître qui illumine ses contemporains de sa science juridique. En effet, le Doyen Ndiaw DIOUF est un tel génie, transversal et transdisciplinaire au seul service du droit prive? et du monde universitaire. Il se caractérise encore, même en fonction au Conseil constitutionnel du Sénégal, par sa disponibilité et son souci constant d’imprimer son sens de la rigueur et de l’analyse juridique pointue a? de nombreux collègues.

A Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! Tout est parti de Cotonou quand le Professeur Joseph DJOGBENOU et son collègue Mayatta N’diaye Mbaye ont eu cette idée de célébrer l’homme qui a beaucoup fait pour eux  et dans le monde universitaire.

Invité à prendre la parole devant les participants, le Professeur Joseph DJOGBENOU a présenté les différentes facettes de l’approche et de l’œuvre du récipiendaire.

Pour le Président de la Cour constitutionnelle, le Professeur DIOUF entre dans la postérité par sa contribution remarquable à la formation et à la consolidation du droit africain, à sa transmission, à sa diffusion et à son incarnation. D’abord en qualité de chercheur, ensuite en qualité de formateur. En outre en qualité d’administrateur et de serviteur de l’enseignement et de la recherche. Enfin en qualité de serviteur de l’Etat. Ses “Mélanges” se distinguent aussi par la diversité des universités représentées. Certains sont sénégalais, d’autres viennent des pays de l’Afrique de l’ouest et du centre. Des universitaires français ont également participé à ce travail montrant la dimension internationale de l’homme qui s’est reflétée dans cet ouvrage. Le juge Demba Kandji, les Professeurs Ismaila Madior Fall et Joseph DJOGBENOU font partie des personnalités ayant contribué à la rédaction de cet ouvrage.

Parlant de ce document, le Professeur Yaya Bodian, le Président du Comité de Coordination Scientifique de rédaction a expliqué qu’il s’agit ’’d’un ensemble d’ouvrages dans lequel on a mélangé plusieurs articles et contributions d’amis et de collègues qui ont voulu, à travers ce travail scientifique rendre hommage au Professeur Ndiaw Diouf’’. Toute chose qui finalement fait de cet ouvrage, un outil d’une richesse extraordinaire mis à la disposition de tous.

Le secrétaire de général du CAMES a accepté volontairement de préfacer l’ouvrage. Le professeur Bertrand Mbatchi a dit qu’il s’incline devant son expertise avérée qui impressionne l’auditoire de prime à bord dès lors qu’il se met à l’œuvre et face à son service empreint de bénévolat effectué au sein du CAMES pour les générations futures en quête de repère,

Cette cérémonie a été organisée par le Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES), la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (FSJP-UCAD), l’Ecole régionale supérieure de la Magistrature (ERSUMA) de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) et le Centre de Recherches et d’Etudes en Droit et Institutions Judiciaires en Afrique(CREDIJ) du Professeur Joseph DJOGBENOU.

Service de Presse/Cour constitutionnelle

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