Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

POINT DE LA CONCERTATION ENTRE LE CHEF DE L’ETAT ET LES PARTIS

Ce mercredi 3 juin dans l’après-midi, à la suite du vote, le mardi 2 juin 2020 par l’Assemblée nationale, d’une loi interprétative du code électoral destinées à clarifier les dispositions concernant notamment les modalités de désignation ou d’élection des maires ainsi que de leurs adjoints, le Président de la République a initié une concertation avec l’ensemble des partis politiques ayant pris part au processus électoral relatif aux communales du 17 mai 2020. Il s’agit des partis ci-après, représentés chacun, par deux responsables au plus haut niveau :

1- Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ;

2- Mouvement des Elites engagées pour l’Emancipation du Bénin (MOELE-Bénin) ;

3- Bloc républicain (BR) ;

4- Parti du Renouveau démocratique (PRD) ;

5- Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) ;

6- Union progressiste (UP) ;

7- Mouvement populaire de Libération (MPL) ;

8- Force Cauris pour le Développement du Bénin (FCDB) ;

9- Parti pour l’Engagement et la Relève (PER).

Aux termes des échanges qui leur ont permis d’exprimer, à l’unanimité, leurs appréciations positives sur l’initiative de la concertation, ces partis ont marqué leur adhésion à la réforme effectuée tout en formulant quelques réserves que les explications ont permis de dissiper.

Certains ont notamment, tout en approuvant la pertinence de la démarche, dit qu’ils auraient aimé qu’elle intervînt en amont. Mais ils ont très tôt concédé que la possibilité de seconde lecture existant à l’Assemblée, ils sont à l’aise car, en cas de suggestion majeure à prendre en compte, il serait encore possible de le faire.

Le Chef de l’Etat a estimé que cela est justifié et que l’Assemblée nationale, initiatrice de la loi, aurait effectivement pu organisé cette consultation avec eux.

Sur le fond, n’ayant pas enregistré de réserve particulière, le Président de la République s’est engagé à procéder à la promulgation de la loi interprétative ainsi votée après que la Cour constitutionnelle qu’il a saisie aux fins d’en vérifier la conformité à la Constitution, l’aura validée.

Somme toute, les partis qui ont pris la parole ont, qui souhaité que des alliances de toutes sortes puissent se faire dans les communes (cas des FCBE) sans que cela remette en cause les positions de chaque parti sur l’échiquier politique national, mais que cela serait de nature à tenir compte des dynamiques locales ; qui salué l’extension de la possibilité de destitution aux adjoints aux maires ou encore s’interroger sur la portée de la possibilité de destituer les chefs d’arrondissement.

D’autres encore ont profité de l’occasion pour demander au Chef de l’Etat de rééditer cette initiative « louable » en l’élargissant cette fois-ci aux partis qui n’ont pas pris part au processus électoral. Ce à quoi le Chef de l’Etat a répondu qu’il est favorable. Ainsi, le moment venu, il prendra l’initiative d’une telle rencontre pour discuter, sans tabou, avec eux pour se convaincre mutuellement de la pertinence des réformes ou de la nécessité d’y apporter des amendements.

 

 

 

 

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