Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Covid-19 : «Ne tergiversons plus» a dit Frédéric Joël Aïvo

La pandémie qui se propage et s’étend irrésistiblement vers nos pays oblige à la plus grande responsabilité.

Je voudrais en conséquence, inviter le Gouvernement béninois à regarder froidement à présent ce qui se passe autour de nous. Je l’exhorte à ne pas ignorer les craintes de nos compatriotes et notre besoin collectif de sécurité dont il est le responsable en chef.

Je voudrais féliciter à cette occasion, le courage des décisions de la Conférence Épiscopale du Bénin, de l’Église Protestante Méthodiste du Bénin et de l’Union Islamique du Bénin qui n’ont pas attendu un mot d’ordre officiel pour prendre leurs responsabilités en vue de la sécurité sanitaire de leurs fidèles et, au-delà, du peuple tout entier.

Je salue aussi les citoyens qui, faute de décisions fortes, s’auto-isolent et se disciplinent contre l’épidémie. J’en appelle à des mesures courageuses, plus fermes concernant tous les lieux potentiels de regroupement des populations, les lieux de vie, d’apprentissage, d’activités et de loisirs susceptibles de mettre nos vies en danger. Les risques de propagation sont désormais connus et documentés par les organismes sanitaires internationaux et les pays qui se battent contre virus.

Il ne faut prendre aucun risque et surtout ne pas davantage exposer le pays à un risque sanitaire dont nous n’avons pas les moyens. Face aux alertes les unes aussi sérieuses que les autres, il vaut mieux être excessivement prudent que de devoir payer le prix de notre imprudence.

C’est ça le principe de précaution. Nos vies et la survie de notre pays en dépendent.

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