Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

«Il faut apprendre à passer la main à la jeunesse lorsqu’on est sûre qu’elle est prête» dixit Antoine Bonou

Le samedi 25 septembre 2021, les membres du comité exécutif de la fédération béninoise de handball (FBHB)seront renouvelés conformément aux règlements et statuts qui régissent l’organisation. Après deux mandats passés à la tête de ladite institution, Antoine Bonou a décidé de laisser la place à la jeunesse. Dans cet entretien, l’homme parle du bilan de ces huit années passé à la tête de la FBHB et aussi de son successeur Sidikou karimou seul candidat au poste de président pour le compte de la nouvelle mandature. Lisez plutôt…..

Après deux mandats passés à la tête de la FBHH, êtes-vous un Président heureux ?
Antoine Bonou : Oui, je le suis. Je suis très heureux de pouvoir apporter ma contribution au développement de ma discipline sportive. Je suis d’autant plus heureux que je laisse derrière moi une famille unie et motivée à la cause du handball. Je suis très heureux car j’ai pu, après deux mandats, réussi à préparer et laisser le témoin à une relève de qualité.

– Quel bilan faites-vous de votre passage à la tête de la fédération ?
Il serait difficile de faire, le temps de cette interview, un bilan des deux mandats à la tête de la fédération car les chantiers parcourus étaient à la fois vastes et passionnants. Il y a même des semences qui ont été faites et dont les résultats seront visibles quelques années plus tard. Je voudrais donc laisser les résultats être les indicateurs de ce bilan qu’on pourra aussi lire à travers les différents rapports d’activités présentés chaque fois et approuvés par la famille tout entière. C’est vrai que ce qui reste souvent visible, ce sont les résultats sportifs et vous convenez avec moi que nous avons eu, en la matière beaucoup de réussites avec nos équipes nationales surtout celles de jeunes (Challenge Trophy, CAN junior et autres). Mais une chose est certaine, tous les secteurs de notre handball ont été touchés, que cela soit au plan administratif, au plan de la formation ou de l’animation sportive. Je vais m’en arrêter là et laisser la famille et les observateurs avertis apprécier le reste..

– Pourquoi avez-vous décidé de ne pas rempiler pour un troisième mandat ?
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu le temps suffisant de préparer une relève de qualité et ai jugé qu’elle était prête pour le job. Rempiler pour un troisième mandat serait donc égoïste car j’allais juste retarder encore la jeunesse dans sa dynamique pour quatre autres années. Il faut apprendre à passer la main à la jeunesse lorsqu’on est sûre qu’elle est prête.

Quelle a été votre plus grande réussite ? Si vous devriez rester qu’est-ce que vous auriez corrigé ?
Des réussites nous en avons eues, les unes tout aussi belles que les autres. Mais je veux retenir ici la belle victoire de l’équipe junior féminine qui a remporté à Dakar le Challenge Trophy IHF continental en 2017 et par conséquent, la qualification pour le mondial de la compétition. C’était très émouvant. Malheureusement nous n’avons pas pu jouer ladite phase à cause de l’organisateur qui n’est pas allé au bout. Si je devrais rempiler, il serait question de travailler à être plus présent dans les compétitions régionales et continentales tant avec les clubs, qu’avec les équipes nationales dans toutes les catégories.

Quel conseil à l’endroit de votre successeur car vous serez certainement le parrain du prochain bureau exécutif
Mon successeur est un homme averti. Mieux, il est du sérail et nous avons toujours travaillé ensemble et je reste convaincu qu’il sait quoi faire pour parachever les réformes mise en place. Tel un tresseur de corde, il saura toucher les leviers indiqués pour un le rayonnement de la discipline

Votre mot de fin
Je veux ici réitérer mes remerciements à l’endroit de toute la famille du handball. Je les invite à soutenir mon successeur, comme elle sait le faire, pour l’accomplissement de la lourde mission que nous lui confions. J’ai la conviction que l’aboutissement sera heureux.
Flavien Atchadé