Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Prix « Prix des étoiles » : Guérite TV Monde honore le promoteur de la marque Lolo Andoche

Le groupe de presse Guérite TV Monde a décerné le mercredi 11 septembre ce prix dénommé « Prix des étoiles » à Charlemagne Andoche Amoussou, promoteur de la marque Lolo Andoche. Cette distinction honorifique témoigne du talent de ce dernier à promouvoir une marque typique. Le Directeur général de Guérite TV Monde, Jean-Eudes Dakin, a fait savoir que « Stimuler chez les plus jeunes, l’esprit d’entrepreneuriat, c’est le plus important ». Il fait savoir que « nous sommes dans une dynamique d’apprendre à la nouvelle génération qu’il est important non seulement de faire les choses mais aussi de bien les faire et l’esprit entrepreneurial constitue aujourd’hui une porte sûre ». Pour le directeur, c’est normal de célébrer les mérites de ces personnes qui travaillent dans ce sens ». C’est dans cette optique qu’ils ont choisi depuis quelques semaines de distinguer certaines icônes.

Pour le lauréat, c’est une joie. « Je suis vraiment content pour ce geste qui pousse à travailler davantage ». « A chaque fois je reçois un prix cela veut dire de travailler encore plus. Maintenant c’est important de coacher la jeune génération et leur montrer qu’il y  encore de l’espace à exploiter. Ils doivent être endurant parce qu’avec cela, on réussit toujours », a-t-il souligné.

Charlemagne Amoussou souligne que «cette distinction revient à toute la famille Lolo Andoche, du designer jusqu’à l’agent de finition, c’est un travail d’équipe je m’engage à continuer de travailler sans relâche pour porter haut les couleurs du Bénin dans l’univers du made in Africa dans le monde ». Il salue aussi les clients qui ont cru en lui. « En 1993, lorsque l’aventure Lolo Andoche a démarré, nous avions une vision très claire, mais le chemin pour aboutir n’était pas si clair que ça faut l’avouer. A l’époque trois possibilités s’offraient aux gens : le prêt à porter classique (chemise, pantalon, tailleurs?), la friperie et les commandes directes aux couturiers ». Cette vision a été surmontée puisque celui-ci ajoute que « Se positionner donc comme une solution de prêt-à-porter Africain était à la limite de la folie, les intellectuels étaient presque tous des Akowés (col blanc) et tenaient beaucoup à être super bien habillés classiques et les jeunes ne voulaient pour rien au monde abandonner leur jeans et tee-shirt. Mais nous y avons cru, nous y avons travaillé jour après jour, années après années et aujourd’hui c’est avec beaucoup d’émotions que je rencontre dans la ville les gens porter fièrement nos tenues à toutes occasions y compris professionnels ».

G.A.

 

 

 

 

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