Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Le Geai bleu, la Chronique de Kangny-Hessou Jean Damascène : Du bon usage du nom, « Yabi » et du prénom,« Charles »

Les faits : L’Ong Bénin Diaspora Assistance fait une grogne suite à une enquête diligentée par elle-même dans la commune de Ouèsse dans une affaire qu’il convient d’appeler le « Satom-gasoilGate ». Le récit publié par le président de l’Ong, M. Médard Koudébi sur les réseaux sociaux indexe un individu sans autre précision du nom de « Yabi Charles ». L’information fait le tour du monde. Tous ceux qui s’appellent « Yabi Charles » au Bénin sont interpellés par coup de téléphone et messages divers par leurs amis, collègues et hiérarchies. La toile s’embrase. Les hommes de l’ère culturelle Nagot du Bénin qui portent le nom , « Yabi »  et le prénom , « Charles » sont regardés d’un mauvais œil. Un week-end, celui du vendredi 08 mai au dimanche 10 mai 2020 était ce lui de toutes les indignations et de tous les soupçons. Le Président de l’Ong Diaspora a-t-il mesuré toutes les conséquences et désagréments qui consistent à jeter en pâture, un nom et prénom sans aucune autre forme de précision ? Il se pose alors un problème de rédaction des résultats d’enquêtes de grogne. On peut bien comprendre que l’auteur du récit d’enquête de grogne ne soit ni un journaliste ni un agent assermenté aux règles de rédaction strictes. Sinon, la moindre des choses est de décrire l’intéressé par sa profession ou son âge. Quand on tape : « Yabi Charles » dans le moteur de recherche « Google », cet identifiant renvoie à des personnalités diverses : Forestier, Universitaire, architecte, Médecin, élève etc…. C’est d’ailleurs pour éviter ces confusions et créer des torts inconsciemment à des honnêtes gens qu’il est recommandé de la prudence dans l’appellation sans ambages des noms des gens quand on n’a pas de précisions déterminantes pouvant conduire à cibler l’individu présumé receleur.
Deux précautions valent mieux qu’une. A s’y méprendre, un travail sérieux comme celui réalisé par l’Ong de M. Médard Koudébi peut créer des maux parce que les mots choisis ou omis ont fait des ombrages. Ceci vaut bien une mise au point afin que la rédaction des rapports de grogne de l’Ong Diaspora soit tout simplement professionnelle. Notons qu’aux dernières nouvelles, l’Ong Diaspora s’est rattrapée avec un résumé de sa grogne par l’usage de l’expression, « Un certain Charles ». Dossou trop tard ! Le désagrément est déjà fait.

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