Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Lutte contre la criminalité faunique  : Deux présumés trafiquants arrêtés avec 02 pointes d’ivoires à Malanville

La vigilance des acteurs de lutte contre la criminalité faunique a permis de mettre la main sur des présumés trafiquants et saisir des défenses d’éléphants à Malanville.
Deux (02) présumés trafiquants ont été arrêtés à Malanville le lundi 15 février 2021. Ils ont été pris en flagrant délit de commercialisation de deux (02) pointes d’ivoires d’éléphants pesant 4,5 kg. L’éléphant étant une espèce intégralement protégée, nul n’a le droit de détenir ses trophées. Ces présumés trafiquants ne sont plus libres de leur mouvement. La procédure va suivre son cours jusqu’à ce qu’ils s’expliquent devant la justice. L’éléphant étant en danger critique d’extinction, ces individus risquent des sanctions au regard de la règlementation en vigueur au Bénin. En effet, la loi 2002-16 du 18 octobre 2004 prévoit en ses articles 153 et 154, une amende de 100.000F à 800.000F Cfa et / ou un emprisonnement de 3 mois à 5 ans. “Tolérance zéro” pour les crimes environnementaux est aussi un choix du Gouvernement de la rupture au Bénin en vue de la gestion durable et la valorisation des ressources naturelles des aires protégées.
L’arrestation de ces présumés trafiquants, il faut le préciser, est l’œuvre de la Direction Générale des Eaux Forêts et Chasse (DGEFC), de la Direction du Parc W (APN), du CENAGREF, de la Police Républicaine basée à Kandi et à Malanville, sous l’autorité des Ministères du Cadre de Vie, du Ministère de la Sécurité Publique et du Ministère de la Justice, avec la collaboration technique du Programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Benin), du réseau EAGLE.
Il faut rappeler que le Bénin a pris des engagements internationaux tels que les Conventions CITES, CDB, CMS, RAMSAR…et autres accords régionaux qui sont aussi une priorité. Le respect de ces engagements doit être de mise. Car, il n’est pas tard de fonder le futur de notre pays et du continent sur le respect de nos textes.

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