Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Rythme et culture endogène : Cyril Métonou, alias Amatcha Yèhoué un artiste pétrie de talent.

Connu pour la qualité de ses chansons et la vérité de la culture endogène au Bénin et en Afrique, Cyril Métonou alias Amatcha Yèhoué fait son chemin musical.

Originaire de Wémé, connu aujourd’hui sous le nom d’artiste Amatcha Yehoué, Cyril Métonou a vécu son enfance aux côtés de sa grande mère maternel ” mémé ADJIBAO” qui lui transmet le gène de la musique. Tout petit le génie de la musique s’éveil en lui très tôt. Les paroles qui venaient de ses chansons étaient riches en leçons et le vécu de tous les jours. En classe de 1ère, le jeune collégien décide de faire une formation pratique en aluminium (vitrerie). Apres sa formation en 1998 il va au Nigeria pour un travail et revient quelques temps plus tard. En 2000 il lance son 1er single intitulé ” gninmadonoudé” je n’ai rien sur un rythme kaka. Cyril Métonou était un jeune du ballet national et un ancien membre du groupe les AS du Bénin. Son 2eme single dont le titre est ” Gbé- oli” parle de la valeur des divinités et leur dimension spirituelle. Adepte de la divinité Sakpata, Cyril Métonou alias Amatcha Yehoué devient prêtre Hounon de cette divinité qui coiffe spécialement Amégan Glikpo.

Le morceau Gbé oli marque tout un monde et se fredonne partout. Très impressionné par ce morceau, les frères Guédehoungué décident de collaborer avec dernier. Un 1 0 janvier à Sahoué Dotou accouche positivement le fruit de leur collaboration suite à un concert de taille devant une très grande foule. Le nouveau single intitulé ”Kpolisegla” est un son évocateur de conseils et de remerciement à l’endroit de tous. Très connu aujourd’hui dans la sous région et au Bénin, Amatcha Yehoué est un féru de la religion endogène. De par ses prestations au Ghana, Togo et la Côte d’Ivoire. Cyril Métonou à faire des démonstrations de rythmes et danses du Bénin à travers l’Afrique. Il compte aller plus loin dans le monde pour faire connaître davantage les couleurs béninoises à travers sa culture. Signalons que deux films ” Gninmadonoudé et Hounton kan do gomin” sont à l’actif de l’artiste car il est aussi cinéaste.

Aristide ABIDJO

l
Le Journal de NOTRE EPOQUE