Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Avant-projet de la loi sur le volontariat : l’AnpE et toutes les parties prenantes à la loupe

 

L’hôtel du Lac a accueilli dans la matinée de ce jeudi 25 septembre l’atelier de validation de l’avant-projet de loi sur le volontariat sous la coordination de l’Agence nationale pour l’emploi (AnpE). Réuni acteurs institutionnels, partenaires techniques et organisations de jeunesse, cet atelier a marqué une étape importante dans la volonté du Bénin de doter le secteur d’un cadre légal adapté.

L’atelier a débuté avec le discours d’ouverture de Jeun-Eve ASSOGBA DELE, Cheffe de l’antenne Littoral de l’AnpE et Représentante du Directeur Général. Elle a retracé l’historique du volontariat au Bénin avec la signature en 2007 de la Charte africaine de la jeunesse, de la création en 2010 du Corps national des jeunes volontaires pour le développement, de la dissolution en 2020 de l’Observatoire de l’emploi et en 2021 de l’Office béninois des services de volontariat des jeunes a conduit à une centralisation des initiatives au sein de l’Anpe. Elle a souligné que cette loi répond au besoin d’encadrer légalement le volontariat, de protéger les volontaires et de valoriser leur expérience en vue de leur insertion professionnelle.

Pour Olivier NOUKPOKINNOU, Coordonnateur du projet Iyba Seed, cet atelier apparaît comme la concrétisation d’un effort, d’un parcours et d’une grande ambition. Il a rappelé que le volontariat, au-delà de sa dimension sociale, constitue un véritable instrument au service du développement économique, notamment pour l’accompagnement des micros, petites et moyennes entreprises portées par les jeunes et les femmes.

« Une loi sur le volontariat permet non seulement de définir les droits et obligations des volontaires et des structures d’accueil, mais aussi de promouvoir toutes les formes de volontariat, y compris traditionnelles et intergénérationnelles » a déclaré Roméo TOE, Consultant International en développement et volontariat en précisant que bien n’étant pas une solution directe au chômage, le volontariat contribue à améliorer l’employabilité des jeunes et à renforcer la cohésion sociale. Il a terminé ses propos en mettant l’accent sur l’importance d’une législation claire.

Notons que l’avant-projet, validé à Cotonou, suivra désormais le circuit institutionnel avant d’être soumis à l’Assemblée nationale.